Précisions sur les types de mangas

Par Banamangas

Vous croyez sûrement penser détenir la vérité quant aux différentes catégories de mangas comme toute personne en ayant lu quelques-uns. Les shonen, shoujo et seinen n’ont aucun secret pour vous. Le premier parle bien évidemment d’amitiés, de combats ninjas, le deuxième de romance et d’histoires lycéennes et le dernier nous plonge dans un monde dur psychologiquement et nous fait réfléchir…

Et bien vous voilà bien dans le faux.

Les préjugés

Avant toute chose, il faut préciser qu’en AUCUN CAS les termes shonen, shoujo ou seinen ne désigne un genre de manga. Les seules utilisations de ces termes sont faites ou tout du moins devraient être faites pour se référer à la ligne éditoriale. Ici on parle bien de public ciblé, bien plus que de l’histoire en elle-même.

Les mangas au Japon sont en effet prépubliés dans des magazines tels que le Weekly Shonen Jump par exemple pour ne citer que le plus connu, et c’est ces magazines qui déterminent la cible éditoriale. On retrouve également Morning ou Afternoon pour les seinens, ou Dessert pour les Shoujo. Oui oui, ils ont vraiment appelé un magazine comme ça pour les filles, c’est pas du troll.

Donc du coup késako ?

En gros, on peut catégoriser les différentes lignes éditoriales de cette manière :

  • Kodomo : Public de jeunes enfants. On retrouve des œuvres comme Pokemon.
  • Shoujo : Public de jeunes adolescentes. Les mangas Sailor Moon ou Nana se prêtent bien à l’exemple de ce que représente cette ligne éditoriale.
  • Shonen : Public de jeunes adolescents. Naruto, Bleach, One Piece… Bref vous aurez compris, tout ce qui touche à l’aventure. Evidemment, les genres varient mais se ressemblent souvent dans cette ligne éditoriale.
  • Josei/Seinen : Public de grands ados/jeunes adultes. Josei pour les femmes, Seinen pour les hommes.
  • Redisu/Seijin : Mangas classés + de 18 ans. Calmez-vous bande de cochons… Non cela ne veut pas nécessairement dire qu’on y trouve du sexe hein.

Les genres de mangas

Maintenant rentrons dans le vif du sujet, quels sont donc les genres de mangas ? La réponse est simple, il y en a trop pour en faire une liste exhaustive.

On retrouve souvent des genres prédominants dans les différentes lignes éditoriales. Pour que vous compreniez mieux, on va faire la liste des genres prédominants par ligne éditoriale :

Shonen

  • Nekketsu : Genre où le héros, un jeune adolescent, part dans un voyage initiatique.
    Exemples : Naruto, One Piece, Fairy Tail, Bleach…
  • Pantsu : Le personnage principal, souvent un jeune garçon, ne part pas nécessairement dans un voyage initiatique mais se retrouve avec un harem autour de lui. Exemples : Negima, UQ Holder, Love Hina… (Même auteur pour les trois d’ailleurs)

Shoujo

  • Mao-shoujo : Magical girl. Pas besoin d’en dire plus.
  • Romance : Plutôt explicite.

Autre genres

  • Isekai : L’histoire se déroule dans un monde parallèle, une autre dimension. On retrouve par exemple Fairy Tail, Sword Art Online, To Your Eternity…
  • Shoujo-ai : Relation amoureuse entre deux femmes mais sans passage à l’acte ou de scène explicite (Hana ni Arashi, Prism, Bloom Into You, Citrus).
  • Shonen-ai : Relation amoureuse entre deux hommes mais sans passage à l’acte ou de scène explicite (Super Lovers, Hoshi Dake ga Shitteru…).
  • Ecchi : A différencier du hentaï. Manga à caractère érotique et même s’il comporte des scènes à ne pas mettre dans toutes les mains, le genre Ecchi reste assez soft et le sentimental prime souvent sur l’aspect sexuel.
  • Hentai : Regroupe l’ensemble des mangas à caractère pornographique. Beaucoup de sous-genres, parfois certains tabous dans la société moderne. On y retrouve des parodies de séries populaires, mais aussi des récits originaux et bien construits.
  • Yaoi : Se dit d’un genre de manga mettant en scène des relations homosexuelles entre hommes, et comportant le plus souvent des scènes à caractère sexuel (Junjou Romantica, Ameiro Paradox).
  • Yuri : Signifie « Lys ». Se dit d’un genre de manga mettant en scène des relations homosexuelles entre femmes, et comportant régulièrement des scènes à caractère sexuel (Kimi Koi Limit, Yurika no Campus Life).

Vous voilà maintenant mieux armés pour comprendre les différentes catégories de manga, plus d’excuses pour utiliser ces termes de la mauvaise manière ! Maintenant vous pourrez aussi vous la péter auprès de vos potes qui sont soi-disant des otakus.

Sur ce, à la prochaine !