Là aussi, le scénario est très orienté Nekketsu et les issues des combats, ou même les éléments de narration, restent relativement basiques. Mais cela n’est pas dérangeant à mes yeux, car l’auteur narre l’histoire de telle sorte que j’y accroche. Les réflexions des personnages sont assez typiques. Cependant, ce sont des formules qui marchent d’autant plus dans cet univers apocalyptique que Fukuda nous décrit.
Les reproches que l’on peut faire à ce tome se trouvent notamment dans les portraits de la déchéance humaine que tente de dépeindre Fukuda. On retrouve assez peu de subtilité dans les tableaux qu’il peint. Effectivement, ceux-ci ne sont évoqués que très rapidement. Pourtant, au vu de l’univers dans lequel les personnages évoluent, il y aurait largement matière pour développer un peu plus ces aspects.