Toutefois, ça n’en reste pas moins un bon manga avec une histoire tragique, touchante et attendrissante. L’une des particularités de leur relation implique un développement et une compréhension mutuelle plus rapide et simplifiée (j’vais pas vous spoiler quand même…). Et l’auteur joue sur ce fait avec splendeur pour faire avancer l’histoire. La narration de l’histoire est à mon sens réussie, bien que précipitée, et l’incohérence n’est clairement pas de la partie. Tout se suit correctement, et s’enchaîne de manière assez fluide.
Qui plus est, Kouji Seo détaille chacun des sept jours que Shinichi et Yûki passent ensemble. Pour ma part, je trouve que cela ajoute un côté très positif à l’histoire. On ne voit que trop peu ce genre de détail dans les histoires comme celle-ci, et je trouve donc que ça ajoute un charme supplémentaire à ce manga.
Les deux personnages principaux peuvent paraître cliché aux premiers abords (en tout cas c’est ce que j’en ai pensé au début), mais les voir grandir et atteindre un pic de maturité à travers les deux tomes est très satisfaisant et fait chaud au coeur.
Les dessins de l’auteur ne sont clairement pas les plus travaillés que l’on peut trouver. Néanmoins, ils sont amplement suffisants pour retransmettre le panel d’émotions que Seo veut nous faire passer. Les personnages sont pour moi très réussis, et les quelques scènes de fan-service dont est pourvu le manga montrent bien la capacité de l’auteur à dessiner des silhouettes féminines charmantes.